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 [Accepté] Candidature de Aymericus10

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2 participants
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aymericus10




Messages : 1
Date d'inscription : 19/06/2012

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MessageSujet: [Accepté] Candidature de Aymericus10   [Accepté] Candidature de Aymericus10 Icon_minitime1Mar 19 Juin - 17:35

Bonjour je suis Aymericus10

IRL

Prénom : Je m'appelle Aymeric.
Age : J'ai 13 ans.
J'ai la version premuim de Minecraft.
J'ai connu le serveur grâce à Ephaystos (Axel). C'est un pote du collège.

IG

Pseudo : Aymericus10
Surnom: Ric

Mon histoire de personnage :


- Je viens de me réveiller. Il est très tôt ; le soleil commence juste à paraitre par-dessus. La température n'est pas encore suffocante mais on sent que la terre se réchauffe petit à petit. Tout porte à croire que c'est une belle journée qui se prépare dans une contrée calme et paisible. Seulement, il y a cette odeur désagréable, celle du sang.
- Je me lève en me reposant sur mes coudes. Je commence à avoir des courbatures dans les bras. Quelques moulinets des pieds et des mains me permirent de reprendre un peu le contrôle de mon corps en faisant circuler le sang jusqu'au bout de mes membres endormis. La crasse et la puanteur nous suivait comme notre ombre et ne nous laissait aucun répit, si court fut-il. Après avoir ramassé mes quelques pièces d'armures, à savoir des épaulières et une gambison de cuir léger; mon épée et ma ration de combat, je me mit en route pour rejoindre la ligne de bataille. Mais laissez moi vous raconter comment j'en suis arrivé là.

- Nous étions en paix. Nous étions unis. Mais tout vola en éclat sur une bête histoire de territoire et de succession. Notre ancien monarque n'était qu'un fieffé abruti, obsédé par le pouvoir et l'argent. Son peuple pouvait bien crever de faim qu'il serait encore en train d'augmenter la taxe sur le blé pour s'enrichir. Il n'était même pas légitime, seulement arrivé au pouvoir en ayant patiemment attendu son heure au chevet du vrai roi en la fonction d'Intendant. Feu notre roi qui disparut d'ailleurs dans des circonstances bien trop mystérieuses pour être naturelles soit dit en passant.
- Notre fief se trouvait enchâssé entre les hautes montagnes qui bordaient la Frontière et le royaume de Bordeciel. Les relations avaient toujours été houleuses du fait du passage des convois de minerai par l'unique route en direction de la capitale qui avait eue la malheureuse idée de traverser de part en part notre royaume. Permettant ainsi aux souverains successifs d'installer une sorte de péage très controversé par la garde. Mais le fouqui nous servait de roi avait eu l'idée magnifique de fermer hermétiquement les frontières pour soi-disant contenir la souillure des habitants voisins qu'il considérait comme inférieurs. Cette goûte fit déborder le vase.
- Plusieur mois plus tard, il ordonna le pire des chose ….

- L'extermination fut ordonnée.

- Et ce fut le grand exode. De par nos contrées les paysans fuirent en emportant leurs maigres possessions et les familles se terrèrent dans les collines en attendant une délivrance qui surement jamais ne viendrait. Le Comte du château voisin de la bourgade dans laquelle je vivais avait toujours été un grand homme. Intransigeant et sans pitié pendant les périodes de guerre et les pandémies, il se montrait au contraire très serviable et attentif à ses sujets en temps de disette et d'hivers rigoureux. Ce fut lui qui eu l'idée pour pouvoir espérer sauver un maximum de gens avant que l'armée adverse ne brûle tout. Mais cela impliquerait des sacrifices.
- Nous le connaissions tous plus ou moins, il passait souvent après la chasse déposer un peu de gibier à la place du village pour nourrir les plus démunis et nous offraient même de temps en temps des petites discussions ou il nous racontait ce qu'il se passait aux alentours ainsi que quelques anecdotes amusantes. Et nous lui faisions autant confiance qu'à nos ancêtres.
- Les uns fuiraient pendant que les plus braves les couvriraient en bloquant l'armée adverse depuis le château. Il nous expliqua son plan au travers d'un de ses discours enflammés que les héros tonnent dans les mythes et les légendes. Tout le monde était subjugué. Et finalement lorsque le dernier mot tomba, nous étions tous résignés et près à faire ce qu'il faudrait. Il demanda finalement qui souhaiterait rester pour protéger sa partie au prix de sa vie, car il ne nous le cacha pas, il n'y aura pas d'espoir pour ceux qui choisiront l'honneur.
- Personne ne se présenta au début. Puis une main timide se leva. Et ensuite fleurirent les paumes levées au ciel au fur et à mesure qu'une sorte de vague invisible se propageait dans les rangs.
- Le départ fut préparé rapidement et efficacement par les hommes de main du comte ainsi que par la plupart des habitants qui prendraient la route le lendemain. Pendant ce temps, les volontaires - dont je faisais partie - s'entrainèrent du mieux qu'ils le purent dans les champs bordant la forteresse. La guerre avait toujours été bien plus présente qu'un spectre aussi nous manions souvent la lame en prévision des heures sombres.
Les vivres avaient été amassés et les armes et armures entassées dans toutes les chambres disponibles. Des tours de garde furent instaurés, ainsi qu'un système rudimentaire d'alarme composé de bûchers gardés par un unique soldat, qui fuirait dès le premier signe de l'ennemi en direction du château.
- Et c'est comme ça que le jour suivant le départ des derniers habitants les collines environnantes s'illuminèrent du plusieurs feux précédé par l'arrivée devant les remparts des gardes. Nous n'étions pas installés dans le château car nous comptions nous en servir de brasier pour réduire l'armée ennemie au minimum possible dès qu'ils l'auraient investi.
- Au moment où je vous parle, le château n'est plus qu'un amas de ruines et de pierres fumantes. L'armée adverse fut un moment ébranlée en observant les toitures et les maisons s'embraser derrière eux et la poix se répandre entre leurs pieds. Mais c'était une armée professionnelle, seule l'avant-garde fut piégée et quelques-uns parvinrent même à s'en sortir. Le siège a commencé depuis maintenant 5 jours. Et les vivres s'épuisent ou pourrissent faute d'emplacement sec où les entreposer.
- Notre bien aimé comte qui nous guida au combat le premier jour mourut quelque seconde après que la charge fut lancée d'une flèche en pleine tête. Il n'aurait pas dû y rester, ou du moins pas comme ça, dans le déshonneur de ne même pas avoir vu qui l'avait abattu. Et son corps gisait encore dans la plaine, la flèche encore dressée vers le ciel comme un affront envers sa mémoire. C'était une guerre sale. Pas d'honneur, pas de pitié. Seuls les coups bas et la traitrise permettait de se maintenir en vie. On se battait dans les entrailles de ses camarades, la sueur nous recouvrait les yeux et nous troublait la vue. La fatigue nous étreignait et nous paralysait petit à petit les membres, mais il fallait tenir, tenir pour sa vie et pour celle de tout nos amis qui ne devaient plus être loin de la frontière maintenant.
- Nous avons élu un nouveau général parmi les plus anciens et expérimentés combattants. Et aujourd'hui nous scellions notre destinée. Nous étions dans l'impasse, nous n'avions plus la force de continuer ce siège, et au vu des réserves qui se réduisaient à vue d’œil, on en avait pour encore deux jours maximum. Aussi nous tenterions la percée au travers de la ligne de bataille ennemie, qui nous encerclait et nous faisait suffoquer de plus en plus. Les éclaireurs avaient trouvé une faiblesse dans la ligne de front, bien que même cette faiblesse serait un obstacle de taille au vu de notre état présent.
- Ça y est, je suis arrivé au point de rassemblement. Nous espérions les prendre plus ou moins par surprise en cette heure matinale. On s'étaient tous délestés des pièces d'armure trop lourdes ou encombrantes en privilégiant la vitesse. Nous n'aurions plus aucun répit jusqu'à nous être enfuis ou simplement abattus sur la plaine.
Il fallait d'abord traverser un champ, puis rejoindre la lisière de la forêt après avoir nagé quelques dizaines de mètres dans le cours d'eau qui la bordait.
- C'était l'attente entre chaque assaut qui était la plus terrible. On essayait de penser à la meilleure façon de survivre à la volée de flèche qui nous cueillerait surement lorsque nous serions bien à découvert et si ce soir nous pourrons encore contempler les étoiles en un seul morceau. Tout le monde était nerveux. On attendait les retardataires pour que chacun ait des chances égales, mais certaines soldats manifestaient leur mécontentement en jurant en en faisant même parfois preuve de violence. Quant à moi, je réfléchissais. A tout ça, à comment on a pu en arriver là, à comment l'homme peut-il se montrer si bestial et primaire. Au moins cela m'occupait.

- Mais le moment tant redouté arriva finalement. Dans une clameur ahurissante, la centaine de guerriers qui restaient de nos forces s'élancèrent dans la pente douce en fonçant droit sur les lignes ennemies.
- Il fallait s'efforcer de ne pas réfléchir. Mais comment faire? On essayait de se rappeler tout ce que l'on avait vécu dans cette terre. Tout nos amis que l'on avait laissé derrière nous et qu'on avait vu mourir. Tout les hommes qu'on ne connaissait pas mais qui étaient morts à nos côtés dans leur sang en implorant les Dieux d'abréger leur calvaire. Toutes les enfants qui marchaient de leurs maigres forces le long de cette route dans les montagne. Tout ce qui nous avait appartenu et qui nous avait lié ici avait fini dans le sang et s'éloignait alors que nous approchions à grand pas de la mort. On se demandait si quelqu'un un jour se rappellerait que nous étions morts en homme. Dans un dernier élan de pure bravoure, tranché d'un coup d'épée libérateur ou d'une flèche rédemptrice. Se rappellerait-on seulement qui nous étions? D'où nous sommes venus?

- La première volée de flèches parsema nos rangs et faisant chuter les frères que l'on finirait par rejoindre. Avec l'énergie du désespoir, nous percutâmes nos adversaires comme un rhinocéros dans sa charge. Frappant aveuglément, tranchant au hasard un bras, une jambe tout en fixant la lumière à l'horizon. Une lumière douce, tellement douce qu'on pourrait s'y lover et sombrer innocemment dans un dernier sommeil en ne regrettant plus rien. En laissant ce pauvre monde derrière nous sans aucun remord.
- Je l'attendais. A tout moment j'imaginais voir une pointe d'acier percer mon torse et que finalement j'en aie fini avec tout ça. Pardonnez moi pour tout ce que j'ai fait, tout ce que je n'ai pas accompli, tout ce que j'ai gâché. Me voici maintenant à nu, prêt à partir. Je n'ai plus la volonté...
- Je ne sens plus mes jambes. Des larmes amères me coulent des yeux et floutent ma vision. Je ne vois presque pas l'homme juste devant moi chuter. Je ne sais même pas comment il a été tué. Et je pleure. Pitié, prenez moi en votre sein pour l'éternité, accordez moi le repos. Je suis las. Et j'ai peur.

- J'ai peur.

- Alors que je redouble d'efforts et que mes jambes semblent prêtent à me lâcher à tout moment, je bute contre une racine et je tombe face contre terre. Et j'attends ici. je ne bouge plus. Je ne peux plus bouger. Mon corps et mon âme ne sont que souffrances et douleurs. J'attends... La terre remplit ma bouche et un musc frais me titille le nez. Je retiens mon souffle. Et c'est là que tout deviens flou. La terre vacille autour de moi alors que n'ai plus aucune notion du temps qui s'écoule. Combien de temps suis-je resté allongé est un mystère.

- Puis j'ai fait un rêve. Un unique rêve. Fait de lumière et de bonheur. Alors que mon monde et tout ce que j'ai connu s'est effondré et ne laisse qu'un immense gouffre, je rêve. Le soleil répand une douce lueur dorée qui au contact de ma peau me réchauffe et le fait du bien. Toute la crasse et la saleté s'est évaporée. Si l'on avait pu créer un monde uniquement composé de nuances de blancs, alors j'y serait en ce moment même.
- Et j'ai rêvé...

- Jusqu'à ce que j'émerge des limbes en reprenant connaissance au bord de cette plage. Un sable fin. qui s'écoule dans un léger crissement au travers des doigts et vous caresse la peau tendrement. Le ressac me mouille les jambes et me force à doucement ramper plus haut sur les dunes. J'ignore aussi combien de temps je suis resté allongé sur le dos. Oubliant doucement mon passé et tout ce qui m'était arrivé. Oubliant la mort. Oubliant tout.

- La suite? Aucune importance.

Fin

En espérant que vous aurez appréciés.
Régles lues et acceptées.

Cordiallement Aymericus10
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ephaystos




Messages : 22
Date d'inscription : 01/05/2012
Age : 25

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MessageSujet: Candidature Minecraft   [Accepté] Candidature de Aymericus10 Icon_minitime1Mar 19 Juin - 17:37

Bien meme tres bien tres long histoire Very Happy je pense que mes camarades vont dire oui
Cordialement ephaystos
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